Qui est ce personnage "porteur de feu" ?
Le mythe : récit légendaire des origines qui exprime les valeurs d'une société. Amplifié par l'imaginaire collectif, il s'inspire de légendes portées par une tradition orale.
[bas latin mythus ; grec muthos : récit, fable]
"Un mythe est une histoire, une fable symbolique, simple et frappante"
Denis de Rougemont
Le mythe est un récit fabuleux porté à l'origine par une tradition orale. Souvent d'origine populaire, il met en scène des êtres incarnant sous une forme symbolique des forces de la nature, des aspects de la condition humaine (fable, légende, mythologie). Il contient généralement une morale.
Représentation de faits ou de personnages réels déformés ou amplifiés par l'imaginaire collectif, la tradition, il implique souvent des personnages merveilleux (des dieux, des héros*, des animaux fabuleux, des anges ou des démons).
* héros : au sens étymologique de "demi-dieu"
Distinction : mythe, fable, conte et roman ...
Définition de l'apologue...
Bibliographie :
Mythologie, Edith Hamilton
www.tempoepoésie - tempoethéâtre - tempoeroman - tempoedialectique
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"Amant alternae Camenae", Virgile
("Les Muses aiment les chants alternés")
L'épopée : l'épopée est l'ancêtre du roman et de la tragédie
Le genre épique se retrouve dans de nombreuses civilisations.
Civilisation gréco-latine : un récit fondateur de civilisation
Issue des légendes grecques d'abord transmises oralement par des aèdes (poètes chanteurs), l'épopée est la première forme du récit. La tragédie succède à l'épopée (p. 113) mais est antérieure à la comédie.
La guerre de Troie inspira L'Iliade d'Homère, puis Les Troyennes, tragédie d'Euripide.
Rédigée en vers l'épopée propose un récit fondateur de civilisation, la Grèce avec L'Iliade et L'Odyssée d'Homère (VIIIème avant JC) ou Rome avec L'Enéide de Virgile (Ier siècle avant JC) ; des héros opposés aux forces de la nature ou des dieux implacables ( la tempête menaçant le radeau d'Ulysse) qu'ils affrontent vaillamment, un récit initiatique : chaque étape du récit est une épreuve, une leçon valorisant le héros, comme Enée triomphant de son ennemi Turnus.
De l'épopée au roman (p. 124) : tempoeroman.blogspot.com
Fénelon, au XVIIème siècle, dans Les Aventures de Télémaque, raconte l'"odyssée" du fils d'Ulysse à la recherche de son père.
[LE QUIETISME : doctrine du "pur amour" (l'âme imprégnée passivement de Dieu, en repos parfait devant lui, ne saurait pécher, même si l'homme semble enfreindre les commandements.]
De l'épopée à la tragédie : tempoetheatre.blogspot.com
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Civilisation latine : qui est Janus ?
Synthèse des recherches réalisées par les latinistes de 5ème 1 : prochainement en ligne
MYTHOLOGIES GRECQUES et LATINES
De la Mythologie à l'Histoire
POESIE et MYTHE : de L'Iliade aux Aventures de Télémaque de Fénelon
EPOPEE et ROMAN : de L'Iliade aux romans de chevalerie
LEGENDE et HISTOIRE :
des tragiques grecs (Eschyle, Sophocle, Euripide) : aux ré-écritures modernes
des origines troyennes de Rome à la Royauté, à la République et à l'Empire
ROME : Corneille, les pièces romaines
Horace : une tragédie romaine (le combat des Horaces et des Curiaces)
"Rome, unique objet de mon ressentiment..." (les stances de Camille)
Cinna : la clémence d'Auguste (1640-1642)
Le voyage : de Homère à Virgile, L'Iliade à L'Eneide *
La chute de Troie : ses causes et ses conséquences, de L'Iliade à L'Enéide
LE RECIT : Les textes fondateurs du mythe et de l'épopée
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Héros ou personnages, pour quelles valeurs ?
De l'épopée aux romans de chevalerie
L'Eneide* de Virgile (Ier siècle) : poème épique de Virgile en 12 chants qui fait le récit des pérégrinations d'Enée contraint de s'exiler après la chute de Troie, et de son établissement en Italie où il fonde la nation romaine. S'écartant de la narration purement historique et mythologique, le poète a traité un sujet légendaire mais national (lié aux origines de Rome) pour donner à Rome une épopée qui tînt la même place que les poèmes homériques en Grèce.
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POESIE et DECHIFFREMENT DU MONDE : www.tempoepoesie.blogspot.com
Mnémosyne : la Mémoire
Dali, La persistance de la mémoire (1931)
Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit : "Souviens-toi !
Les vibrantes Douleurs dans ton coeur plein d'effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible ;
Le Plaisir vaporeux fuira vers l'horizon
Ainsi qu'une sylphide au fond de la coulisse ;
Chaque instant te dévore un morceau du délice
A chaque homme accordé pour toute sa saison.
Trois mille six cents fois par heure, la Seconde
Chuchote : Souviens-toi ! -- Rapide, avec sa voix
D'insecte, Maintenant dit : Je suis Autrefois,
Et j'ai pompé ta vie avec ma trompe immonde !
Remember ! Souviens-toi, prodigue ! Esto memor !
(Mon gosier de métal parle toutes les langues.)
Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues
Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or !
Souviens-toi que le Temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c'est la loi.
Le jour décroît ; la nuit augmente, souviens-toi !
Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide.
Tantôt sonnera l'heure où le divin Hasard,
Où l'auguste Vertu, ton épouse encore vierge,
Où le Repentir même (oh ! la dernière auberge !)
Où tout te dira : Meurs, vieux lâche ! il est trop tard !"
Baudelaire, Les Fleurs du mal (1957) - LXXXV (poème de clôture du recueil)